Génération TOP GUN | ||||
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1000 ZX-10 TOMCAT | ||
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Une mèche d’histoire est passée depuis que Maverick (Top Gun) faisait le con dans son F-14. Aujourd’hui instructeur-pilote à Miramar, on l’imagine toujours taper dans la zone rouge, de sa Kawa. Mais a t’il gardé sa GPZ ou s’est-il fait charmer par la tout nouvelle ZX-10 Tomcat ? Ca, c’est la belle histoire, celle qu’on s’imagine après avoir regardé le film. Dans la réalité, Maverick n’existe pas mais la ZX-10, si ; et il l’aurait certainement piloté avec bonheur en descendant de son supersonique. Pourquoi Tomcat comme surnom ? En référence au chasseur aérien américain, et sûrement parce que le film fit une belle pub à Kawasaki et sa Ninja (Tom Cruise, une gonzesse, un avion de combat, une moto – quelle affiche !).Cette grosse sportive n’est autre que la fille de la 1000 RX et la descendante de la 900 Ninja. Une profonde évolution qui fait d’elle une machine musclée, respectable, un brin bourgeoise et très attachée aux performances. Son dessin est plus sage que celui de la sulfureuse Suzuki GSX-R 1100, Kawa visant une clientèle plus large et des aptitudes plus étendues. De la RX, la Tomcat ne reprend que peu d’éléments. Beaucoup et presque tout a été changé ou modifié. Songez qu’entre les deux motos, le poids a chuté de 16 kilos. Les ingénieurs ont perdu pas moins de 4 kilos sur le moteur. Comment ? Grâce une nouvelle culasse, plus légère et plus compacte, un vilo allégé, des pièces mobiles revues, une distribution qui perd des grammes, etc, etc… Y a de quoi écrire un bouquin. Ce qui nous amène au chiffre 12 ; le gain en puissance du bouilleur – il développe 137 ch – et le poids en moins sur la partie cycle et l’habillage. Le cadre périmétrique est d’un dessin relativement proche de celui de la RX mais il fait désormais appel à l’aluminium. Le constructeur a longtemps préféré l’acier et franchit ici une nouvelle étape dans le développement de ses modèles. Le bras oscillant avec réglage par excentrique est également constitué d’alu. Mais performances ne veut pas dire sacrifices à outrance. Ainsi, le nouveau carénage joue gagnant sur tous les plans. Non content de valoriser d’élégance la ZX-10, il permet une amélioration aussi bien dans la pénétration dans l’air que dans la protection du pilote. Complet, il descend sous la barre des 8 kg. Le souffle du moteur s’emploie à délivrer un lot de performances costaud, vous permettant d’enrouler sans aucunement vous ennuyer grâce à son gros couple. C’est un des gros points forts de la Tomcat. Très puissant, le bouilleur s’exrpime aussi par une poussée qui devient rapidement impressionnante. Les aiguilles ne se calment pas et la moto passe dans une autre dimension. Ca file vite, très vite, et pour peu que vous ayez suffisamment de ligne droite (et pas de képis aux environs), la ZX-10 vous permet de tutoyer les 270 km/h CHRONO. Hallucinant ! Le respect semble de mise.
Bref, la ZX-10 ne se plait vraiment que dans des vitesses plus "roulantes". La Tomcat est comme les avions de chasse. Superbe en vol de combat, impressionnante au décollage et en vol ultra-rapide ; et les aéro-freins de F-14 envieront à coup sûr le freinage de la ZX. Ce n’est plus la violence de celui de la RX mais un frein puissant, endurant, et bien plus agréable à utiliser. Des premières Ninja, Kawasaki a su peaufiner, optimiser, civiliser ses grosses sportives. L’esprit devenant plus "samouraï", la ZX-10 Tomcat apparaît comme un savant mélange de performances, d’élégance sportive et de vaisseau routier. Elle se frotte ainsi à la CBR 1000 pour un tarif quasi identique. La méchanceté s’est adoucie mais l’optimisation fait de la Kawasaki Tomcat une excellente routière très rapide. |
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